Adaptation du jeu érotique par Lune, prolongeant la première série.
Cela faisait une bonne quinzaine de jours que Yuuichi Mamiya reçut ce mystérieux stylo doté d’un faisceau permettant l’hypnose, ce qui depuis lui a permis de manipuler les quatre femmes non apparentées de sa famille recomposée avec (la belle-tante ayant rejoint les festivités entre temps), plutôt qu’à rétablir sa scolarité précaire. Aussi, les rumeurs de procréation incestueuse allaient bon train dans le quartier. Celles-ci parvinrent jusqu’aux oreilles de la présidente du comité de voisinage, Ruiko Okabe. Scandalisée, la dame réfléchissait d’ores et déjà à préconiser un avis d’expulsion auprès du service de l’urbanisme pour débouter les troubles-fêtes hors de la ville.
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C’était donc très rapidement que Yuuichi fut d’abord amené à s’expliquer en tête-à-tête avec une des voisines du domicile soutenant en apparence l’expropriation de sa famille, Nanae Ouzora. Or, cela ne ressemblait pas du tout à la queue de cheval bleutée, tant elle paraissait jusque-là si complice avec Mifuyu, la belle-mère du jeune homme. Néanmoins, la trentenaire bien tassée ressortait d’une rupture au contexte difficile ; il n’était pas malvenu d’entrevoir une forme de jalousie à l’égard de la riveraine, dont l’épanouissement amoureux restait sans commune mesure. De toute manière, qu’importe le motif de la belle : si Yuuichi avait accepté le rendez-vous, c’était parce qu’il aspirait toujours à concrétiser l’idéal de tout homme sur la Terre, en étendant son désir de contrôle et de reproduction à davantage de bonnes chairs partageant la même frustration sexuelle.
Une fois Nanae vouée à sa cause, l’étudiant rebelle s’attaqua dès le lendemain à une seconde voisine, Yachiyo Narumi, en engageant l’entretien directement chez elle. Là encore, « soutien » s’avérait être un bien grand mot, car cette naïve à la voix douce de bientôt quarante ans demeurait très introvertie et ne semblait pas aussi catégorique sur la pertinence de bannir les Mamiya de son pâté de maisons. Selon ses dires, elle ne pensait aucunement à mal en rapportant l’affaire à madame Okabe. Yuuichi suggère que la petite commère avait probablement eu l’intention de concentrer l’ordre du jour de la dernière Amicale sur un sujet folklorique, histoire de faire bonne figure. De plus, par le biais de sa seconde mère, Yuuichi avait le loisir de déjà connaître dans les grandes lignes le quotidien de Yachiyo : ne sortant du foyer que pour le comité et les courses, insatisfaite à cause d’un mari trop travailleur et donc trop fatigué… Et en possession d’une collection de lingeries sexy prenant la poussière, qui n’attendent que d’être enfilées (elle comprise, évidemment).
Deux jours plus tard, c’est enfin la dénommée Ruiko Okabe qui effectue son apparition sur le palier de la porte des Mamiya. Ayant curieusement perdu contact avec Nanae et Yachiyo, la brune annonce de but en blanc ses motivations à Yuuichi. N’ayant pas recroisé son père depuis plusieurs semaines, il paraissait évident à la femme de quarante-deux ans que le garçon était l’instigateur de tout ce ramdam. Un ultimatum fut alors émis à son encontre : arrêter immédiatement ces exactions et que chaque membre de la famille s’excuse publiquement d’ici trois jours, sans quoi l’homme de maison sera tenu pour principal responsable. Bien entendu, madame Okabe demeurait complètement sourde au moindre contre-argument ; au point de se demander si la bourgeoise n’était pas jalouse à l’idée de ne pouvoir vivre ces expériences génésiques hors normes avec quelqu’un d’âgé de deux fois moins qu’elle… Justement, pourquoi s’en priver quand on peut tout gouverner ?
Yuuichi voyait en cette Ruiko un énorme potentiel, non pas uniquement parce qu’elle bénéficiait d’un redoutable postérieur ne demandant qu’à être foré par un pénis plus large que la moyenne. Effectivement, ses fonctions administratives et son aplomb lui conféraient un pouvoir d’action intéressant, qui pouvait propulser le jeune vingtenaire comme étant l’unique Élu des femmes de toute son agglomération et l’amener à avoir en quelques mois des centaines de descendants…
Crédits résumé : WESSO
