Adaptation du jeu vidéo érotique de Peperoncino.
Considérée comme primitive, la race des gobelins est devenue le gibier de prédilection des chasseurs de monstres, attirés par leur prolifération exponentielle. Au-delà de leur nombre, ces créatures s’avèrent bien plus redoutables qu’il n’y paraît. Non seulement elles sont capables de se reproduire avec une liste non exhaustive d’espèces animales, mais leur potentiel génésique s’exacerbe particulièrement au contact des humains… Une réalité que nombre de ces bêtes ont manifestement bien comprise ! Leur modus operandi est le suivant : ramener au sein de leur tanière la première femelle jugée fertile pour l’inséminer et l’asservir, physiquement comme mentalement, de jour comme de nuit.
Il ne s’agit alors que d’une question d’heures avant que la victime ne réalise son premier accouchement mixte. Dans le meilleur des cas, elle expulsera jusqu’à six progénitures d’un coup, la compatibilité biologique étant si élevée que toute fausse couche est considérée comme improbable. Même en dehors, ces rejetons, unanimement mâles, évoluent à une vitesse surnaturelle, devenant à leur tour les partenaires sexuels de leur génitrice. Ce cycle de fornication sauvage s’étend sur des semaines, selon l’endurance de la martyre et l’intérêt – inexorablement déclinant – manifesté par ses prédateurs. Chaque couvée confère à la femme un désir permanent de porter un nouvel enfant, décuple sa fécondité et réduit toujours davantage le délai de gestation. Ainsi, la mère donne naissance en quelques jours à des dizaines, voire des centaines de bâtards divers et variés. En contrepartie, sa vitalité est phagocytée, la condamnant à une mort lente et éprouvante.
Toutefois, ces accouplements forcés sont loin d’être un simple divertissement. Ce qui n’était au départ qu’une traque instinctive a engendré une volonté authentique d’exister. Les gobelins mutés les plus aguerris redoublent d’astuces pour asseoir leur emprise, qu’elles soient innées ou issues d’une véritable forme d’intelligence : disperser leurs confrères verts ordinaires dans la nature pour dénicher des cibles productives, marier les gènes entre différentes victimes pour glaner des propriétés héréditaires aptes à résorber les faiblesses de leur patrimoine génétique, former plusieurs générations d’individus endurcis et éclectiques pour perfectionner les assauts terrestres… Tant d’exemples possibles au service d’un objectif commun : faire des gobelins les êtres dominants ultimes qu’ait connue la planète.
