Goblin no Suana

Adaptation du jeu vidéo érotique de Peperoncino.

Considérée comme faible, la race des gobelins est devenue le gibier de prédilection des chasseurs de monstres, encouragés par leur prolifération exponentielle. Pourtant, ces créatures s’avèrent bien plus intelligentes qu’il n’y paraît. Non seulement elles sont capables de se reproduire avec quasiment n’importe quel spécimen, leur compatibilité biologique s’exacerbe en compagnie d’individus aux propriétés humaines… Et ça, les gobelins l’ont parfaitement compris ! Le modus operandi de ces êtres se construit comme tel : ramener d’abord la première femelle croisée au sein de leur antre, pour l’inséminer violemment de jour comme de nuit, tout en la corrompant aussi bien physiquement que mentalement à la cause.

De fait, en l’espace de quelques jours, la demoiselle met bas plusieurs progénitures de ses séquestrants. Ces engeances évoluent très rapidement et deviennent à leur tour les profanatrices de leur propre génitrice. Ce cycle de fornication sauvage peut ainsi perdurer des semaines, en fonction de l’endurance de la victime et de l’intérêt – fatalement déclinant – attribué par ses prédateurs. Aussi, ces échanges forcés confèrent à la martyre un désir constant de porter le ventre, décuplent sa fécondité sur chaque couvée et réduisent davantage le délai de procréation. En contrepartie, la vitalité de la couveuse s’en retrouve phagocytée, la condamnant à une mort lente et inexorable.

Paradoxalement, l’instinct primaire laisse place à la réflexion. Ce qui n’était au départ qu’une traque de cibles faciles naquit une véritable volonté de survie. Les gobelins mutés les plus aguerris redoublent d’ingéniosité, en coordonnant leurs attaques avec les plus faibles, en mariant leurs gènes humains récoltés avec d’autres espèces, voire en fomentant des alliances, tout ceci dans l’objectif de résorber sur le long terme les faiblesses de leur patrimoine génétique…