Histoire originale de Aoi Ishii.
Univers cross-média (manga par Garoud, Softgarage & Kill Time Communication).
Rosalia, belle chasseresse de démons, a quitté le front il y a plusieurs mois pour diriger un orphelinat isolé dans une région boisée. Elle y vit en paix, se consacrant à l’éducation physique et mentale d’enfants sans famille pour en faire les futurs protecteurs de la communauté. Toutefois, Rosalia maintient des activités clandestines pour l’Église qui l’a formée. Sa dernière mission de reconnaissance, transformée en attaque terroriste contre une entreprise pharmaceutique pratiquant le clonage, l’amène à exfiltrer deux filles jumelles issues de cette technologie. Après trois jours de marche, cette demoiselle à la chevelure blonde les ramène saines et sauves au foyer. Tout semble aller dans le meilleur des mondes, jusqu’au jour où une des pensionnaires déniche dans les hautes herbes ce qu’il paraît être un étrange insecte difforme…
Aussitôt, la trentenaire s’affole. Il s’agissait d’un fragment autonome de Demar, l’autoproclamé Roi des Tentacules Obscènes, un puissant démon métamorphe qu’elle avait affronté et scellé jadis aux aurores de sa majorité, précisément dans les galeries souterraines proches de l’orphelinat. La corrélation devient évidente : des éclaireurs rapportent une forte recrudescence de monstres hostiles et endoctrinés, coïncidant avec la disparition de plusieurs jeunes femmes de la région. Convaincue que Demar est revenu, plus puissant que jamais, Rosalia se voit contrainte de sortir officiellement de sa retraite pour éradiquer cette menace grandissante.
Le malfaiteur, ayant recouvré ses forces depuis des lunes en se nourrissant de la libido d’animaux puis d’humaines, attendait sa vengeresse dans les vestiges où elle l’avait enfermé il y a plus d’une décennie. Les retrouvailles se déroulent dans une atmosphère étouffante qui empoisonne rapidement les sens de Rosalia. Des tentacules baveuses surgissent de la pièce et s’abattent brutalement sur le corps de la dame de foi. Face à cette puissance écrasante, il devient indéniable que la vendetta de Demar abrite une volonté reproductive, mais que sa finalité s’avère encore bien plus vaste…
