Adaptation du doujinshi d’Amano Don (du cercle Ikihaji Hummingbird).
Autrefois réservée qu’à l’élite féminine, l’évolution des mœurs força l’académie privée Echina à s’ouvrir à la mixité des genres, au beau milieu de l’année scolaire. Désormais, les garçons issus d’une classe sociale aisée peuvent s’inscrire… du moins sur le papier. En effet, les critères de sélection demeurent absurdement exigeants, la totalité des candidatures se voyant refuser. De fait, tout le processus finit par se voir repousser jusqu’à la rentrée suivante, avec l’aval du rectorat. D’autre part et à raison, le corps enseignant s’inquiète d’une forte recrudescence d’harcèlement et de comportement abusif de la part de ces nouveaux élèves minoritaires, étant donné que ces derniers se retrouvent entourés d’une écrasante majorité de demoiselles n’ayant principalement connu qu’un cursus à l’ambiance très sectaire.
Ainsi, plusieurs garde-fous ont été mis en place : le règlement intérieur a été révisé en conséquence, contraignant tout élève masculin de première année à suivre un accompagnement pédagogique supervisé par un membre féminin du conseil disciplinaire. La mission principale de ces dames sera d’éduquer sainement les garçons à pérenniser ce climat irréprochable et d’étouffer toute envie considérée comme néfaste. Le principe reste toutefois sommaire et réalisé par-dessus la jambe, si bien que la poignée de membres du conseil n’a pas de feuille de route claire, devant finalement tout interpréter et remanier à leur sauce. Quelques initiatives obscures ont ainsi été incluses à ce projet d’encadrement. Shinji Izumi fait donc partie de la fournée des premiers adolescents adhérant à ce nouveau système accouché dans l’urgence. Seul garçon de sa classe, il peine à sympathiser au départ, les filles préférant rester entre elles. Heureusement, il trouve rapidement un point d’accroche avec Hana Sakurai, membre du comité de discipline justement mandatée pour guider le jeune homme dans le droit chemin.
Si la belle aux couettes roses n’est pas contre l’insertion d’un homme à proximité de son pupitre, elle aussi appréhende ces directives à la fois strictes et floues. Sur suggestion de ses aînées, Hana joue la carte des faveurs intimes ; dès que l’environnement de travail perturbe le garçon qu’on lui a confié, elle se devra de le « soulager » de ses sautes d’humeur, et ce qu’importe leur nature ou les moyens employés…
