Adaptation du jeu érotique de Poison.
Kyouji Nimura est un homme de 28 ans dirigeant une auberge de sources thermales près d’Ishioka, assez loin de l’urbanisation asphyxiante de Tokyo. Il retrouve après plusieurs mois de séparation son petit frère Shougo, ouvrier dans des installations en périphérie de la capitale. Cependant, ce dernier n’est pas arrivé seul et se voit accompagner par Minami Yoshioka, une femme mariée de 29 ans au tempérament dominant, ouvertement consciente de tromper son mari Masaroni. Même si la teneur de cette relation lui paraît arbitraire de prime abord, Kyouji prend finalement bien la nouvelle, rassuré de voir son frangin cavaleur composer avec quelqu’un n’ayant pas sa langue dans sa poche et prête à lui assurer un train de vie à la fois sulfureux et confortable.
En outre, l’aîné n’est pas en reste. Les sources chaudes ne sont pas fréquentées toute l’année, mais excellent rentier, Kyouji parvient à pérenniser son affaire grâce à des placements boursiers judicieux et des rétributions financières tirées de certains moyens de pression. Car oui, ce dernier détient également ses propres techniques de persuasion. Il lui est monnaie courante de s’en prendre aux couples faisant une halte dans son petit hôtel de montagne, en récupérant les vidéos d’enregistrement des caméras de sécurité, usant de chantage sur un des membres (toujours la femme), puis amassant une somme d’argent largement suffisante pour garder sous silence les petits impairs de chacun et chacune. Alors que l’été est sur le point de se terminer, une illustre famille de Tokyo campe aux portes de l’auberge…
Arisa Hidaka, 38 ans, propriétaire d’une entreprise de mode, vient réserver deux chambres avec son mari designer freelance de 46 ans, Takeshi, ainsi que pour leurs deux filles lycéennes, Fuyuka et Manatsu. Ce voyage d’un mois à proximité de grands lacs et de l’océan Pacifique a été pris pour pouvoir tous se retrouver et se libérer un temps de leurs obligations. Dès le premier regard, Kyouji se sent littéralement conquis par les formes qu’arborent Arisa, notamment en ce qui concerne sa poitrine au bonnet fort généreux et aux mamelons à peine visibles. Il n’est également pas indifférent du potentiel de séduction que miroitent Fuyuka et Manatsu, mais le business de la maman l’intéresse davantage. Le culot de son jeune frère blondinet le conforte dans sa volonté de se caser définitivement avec une sublime bourgeoise pleinement en état de concevoir. Assez vite, l’homme brun remarque les difficultés intimes ressortant chez les Hidaka : deux filles pourries-gâtées, l’une trop mièvre, l’autre très arrogante, élevées par un père de famille rondouillard certes aimant, mais assurant entièrement seul leur éducation, leur génitrice étant accaparée dans la gestion de sa société de textile. Ce faisant, le couple ne se croise que très peu, nourrit une forte frustration sexuelle pouvant mettre en péril sa viabilité sur le moyen terme.
Il n’aura fallu que trois jours après leur arrivée pour qu’une altercation se crée dans l’annexe de la modeste maison de vacances. La seconde fille Fuyuka Hidaka et la nouvelle compagne de Shougo, Minami Yoshioka, se disputent violemment après s’être rentrées dedans dans le couloir exigu principal menant aux chambres. Hélas, Fuyuka et Minami détiennent toutes deux une puissance force de caractère ; la discussion s’envenime et la plus jeune, agacée, assène un coup de pied violent dans l’aine de la prochaine trentenaire. Minami s’effondre au sol, Fuyuka l’insulte une dernière fois avant de l’abandonner à son sort. La femme adultérine se relève tant bien que mal et se dirige en titubant vers la réception. Shougo s’inquiète immédiatement de la santé de sa poule et la conduit à la clinique la plus proche, où sa convalescence durera deux semaines complètes.
C’est après ce laps de temps qu’Arisa et Fuyuka Hidaka se retrouvent convoquées au bureau de l’hôtelier. Le mari d’Arisa et Manatsu ne sont pas conviés à cet entretien, les deux étant partis respectivement pêcher et se baigner. Le propriétaire des lieux clarifie sans ambages la situation, prévenant la maman de sa totale responsabilité en cas d’éventuelles séquelles du coup de pied porté par sa fille cadette. Si le grand frère a couvert les frais de soins de sa présumée belle-sœur, quelqu’un d’autre doit rendre les comptes. Évidemment, les deux parties portées par la présence de la coupable et de la victime n’en démordent pas et se rejettent aussitôt la faute. Arisa et Kyouji choisissent alors de poursuivre le dialogue à huis clos pour convenir d’une résolution à l’amiable.
Cette action d’apparence anodine va s’avérer lourde de conséquences, celle-ci donnant enfin l’occasion à l’homme à la mini-queue de cheval de mettre à exécution son plan d’intimidation pour s’approprier la principale pensionnaire, corps et biens…
